Saison touristique estivale : pourquoi les mois de mai à septembre sont décisifs pour les Airbnbs
Avec près des deux tiers des revenus concentrés sur une période de cinq mois, les hôtes et gestionnaires doivent adopter une stratégie rigoureuse pour tirer pleinement parti de la période la plus rentable de l’année.
01/05/2025 - La performance annuelle d’un logement locatif de courte durée dépend largement de sa rentabilité entre mai et septembre. Cette haute saison touristique pousse les propriétaires et les gestionnaires d’Airbnbs à améliorer leurs services afin d’atteindre une performance optimale.
Selon les estimations d’Airbnb, jusqu’à 66 % des revenus annuels générés par les unités urbaines au Canada proviennent de ces cinq mois. À Montréal, cette tendance se confirme, stimulée par un climat plus doux, une hausse du tourisme de loisir et une riche programmation culturelle — du Grand Prix de F1 au Festival international de jazz, sans oublier les activités en plein air sur le Mont-Royal.
En plus des événements, de nombreux visiteurs choisissent le Québec à cette période pour faire des road trips, découvrir des villages historiques ou vivre des expériences gastronomiques. Pour les gestionnaires, cela signifie que la qualité de gestion, la tarification et les efforts en marketing digital jouent un rôle déterminant sur la performance annuelle.
Avec une concurrence accrue et une réglementation plus stricte, faire appel à des professionnels de la gestion devient essentielle. Une exécution efficace des réservations, de la communication et de la tarification durant la haute saison peut faire toute la différence. Des stratégies bien menées permettent d’assurer un taux d’occupation élevé, de bonnes évaluations et un rendement aligné avec les investissements immobiliers.
Selon la plateforme AirDNA, les principaux marchés de locations à court terme du Québec amorcent la haute saison avec une offre modérée de logements. À Montréal, on dénombre actuellement 5 200 annonces actives — soit 900 de plus qu'à la même période en 2024, mais 800 de moins qu’en 2023. À Québec, 1 600 unités sont actives, comparativement à 1 400 en 2024 et un niveau stable par rapport à 2023.
Avec une offre en hausse par rapport à l’an dernier, le taux d’occupation a reculé : il est passé de 59 % à 50 % à Montréal et de 51 % à 48 % à Québec, entre mars 2024 et mars 2025. Ces données se basent uniquement sur les logements entiers offerts en location, excluant les chambres privées.
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